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Contact Info
Pascale Madeleine | |
LYON | |
FRANCE | |
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Pascale Madeleine |
Biography
Ma Bio Naissance à Paris en 1960. Entre Paris, Marseille et Lyon… Depuis 1996, j'ai enseigné dans divers Instituts de Rééducation, maintenant ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique) de la région Lyonnaise. Ces institutions reçoivent des jeunes en échec scolaire, déscolarisés pour certains, en grande difficulté sociale. J'ai étudié la question des lignes de vie des jeunes de l’institution, de l’échec et de la valorisation de l’image de soi, dans un travail universitaire pour tenter de comprendre ce qui amène l’individu à s’inscrire dans un projet de vie. Dans la lignée de ce travail universitaire, je me lance dans l'écriture d'un roman , un court roman retraçant le parcours d’un illettré dyslexique « Cœur de pigeon » publié avec deux autres histoires. Un second roman "Verdines" (roulottes) sera bientôt publié aux éditions Kirographaires, sur fond de discrimination sociale et culturelle. Mon inspiration s’ancre dans les chroniques, les accidents de la vie, la cruauté des hommes ou dans les histoires familiales dans ce qu’elles ont d’universel. Mes personnages de ses histoires sont les déshérités, les paumés...
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Bibliography
Bibliographie Nouveau juillet 2013 !
Ce matin il était complètement défait. Il lui fallut un certain temps pour revenir à ce qui avait déclenché la culbute. Disponible ici depuis le 26 août 2013 lire en ligne un extrait cliquer sur la couverture du livre
2013. Contribuer à l'édition de ce livre pour aider l'association
C’est un livre. Un livre en papier de 60 pages.
C’est un carnet, avec des textes d'auteur, écrits sur la base des comptes rendus des maraudes : des émotions, des ressentis, des anecdotes, des rires, des larmes, des regards, des échanges…
Ce livre est le témoin de quatre mois de maraudes.
Consignés à chaud après 3 ou 4 heures de maraude des émotions, des ressentis, des anecdotes, des rires, des larmes, des regards, des échanges, qui disent le quotidien de ceux qui sont dans la rue à travers le regard de celle qui les accompagne au gré de rendez-vous hebdomadaires tout au long de l’année.
Ce recueil a été écrit par Pascale Madeleine qui est aussi la fondatrice et Présidente de l'association « Fringues Soupe, et Compagnie ». Pascale a déjà publié deux romans. Avec un thème récurrent : l’exclusion.
2011 : « Cœur de pigeon », nouvelles (3), Léda Editions.
pour commander Editions Leda à partir du 6 décembre 2011
L’histoire : Louis est croque mort, illettré, dyslexique et… un parcours scolaire chaotique. Mais Louis a un oncle lui fera découvrir la nature et les livres. Louis écrira, avec l’aide d’une orthophoniste à cinquante ans ou presque, « Autobiographie d’un illettré » où il évoque les anecdotes qui marquent sa vie d’illettré, ses souffrances ; son métier de croque mort aussi. Grâce à son oncle, ses rencontres et son caractère naïf et rayonnant, Louis trouvera-t-il sa propre rédemption ? Une composition où se mêlent poésie et humour noir, à deux voix : celle du narrateur, et celle de Louis. Puis il y a Léa, Soledad, deux autres histoires, deux femmes qui ont pas mal morflé... Mais qui au bout du compte s'en sortent plutôt bien...
2010 : « Verdines », roman, Kirographaires Editions.
L’histoire : Livia, une jeune femme d’origine Tsigane part à la recherche de sa mère en Roumanie, partie vingt ans plus tôt, après un incendie qui tua son père et l’obligea à quitter la France. Un voyage fait de rencontres, celle de familles Roms, et celle de Victor, un guitariste déjanté qui traverse la Roumanie à vélo. Une rédemption à travers une exploration individuelle… Une jeune femme qui se débat entre une histoire collective et le secret de sa propre histoire.
Pour une commande, une signature, une lecture...
2008/2010 : « Petits accidents de la vie », Recueil de nouvelles toutes inspirées de faits réels. (A publier) Les histoires dévoilent des personnages un peu paumés, voire déjantés, parfois féroces. Un adolescent quitte sa mère alcoolique pour vivre dans la rue en compagnie d’un vieux clochard, ces deux vieilles femmes qui tuent des SDF après leur avoir fait contracter une assurance vie, cet homme qui tue son ami après qu’il lui ait volé son manuscrit…
Des histoires de personnages qui dérapent…
2000/2010 : « Fragments d’hébétude », recueil de poésies. Poésies inspirées de l’air du temps, de la cruauté des hommes, de l’égoïsme… (Encore !) 2006/2012 : « La cour des miracles, ITEP, Institut du TEmps Perdu... », récit (en cours de réécriture). L’histoire : tribulations et anecdotes d’une enseignante en éducation spécialisée sur fond d’humour noir.
Projets en cours d’écriture : « Les termites », roman. « Même pas mal », roman.
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Literary critic
Je m’abandonne donc à la tentation de vous le livrer : « Je n’aimais pas trop le titre, mais comme dans tout bain, il faut plonger, j’ai plongé et me suis laissée porter. J’aime (ça rime presque !) » Camille Arman
Sonja T. lectrice :
Des tranches de vie racontées avec justesse, pas de mélodrame, loin des clichés. Leur vie commence à chaque fin d'histoire. Car avant c'est une semblant d'existence. Et riche en détails, en culture... et cet humour! J'ai eu plaisir de les voir s'émanciper. J'ai beaucoup aimé. J'invite tous ceux qui ne l'ont pas encore lu de ne plus hésiter.
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Translation
Pascale Madeleine
She was born in Paris in 1960. She lives Between Paris, Lyon and Marseille ...
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Extract of book
Extrait du prochain roman à paraître .... 2014 « L’homme illettré c’est du bois non travaillé »
Dernières Nouvelles ! 2013
"Ce qui est étonnant avec la vie, ce sont les déviations. Bizarreries, errements, ou simples embardées, toujours elle nous surprend !
Les personnages de ces nouvelles ont des histoires singulières. Presque toutes sont vraies ou inspirées de faits réels. Quel que soit leur dénouement, elles ont en commun des êtres qui ont été surpris, voire violentés, comme Jane, persuadée qu’une guêpe a investi sa bouche, ou encore Morgan, l’enfant mutique…
Mais la vie parfois rend justice, et une histoire affreusement mal commencée réserve parfois des surprises…
Voici quelques petits accidents de la vie…"
Coeur de Pigeon
Louis éteignit la lampe de chevet restée allumée toute la nuit, écarta les draps, posa les pieds sur le carrelage froid et tituba comme une marionnette jusqu’à la salle de bain après avoir ingurgité une aspirine effervescente. Anxieux il devait prendre le train à six heures cinquante pour se rendre à Paris où l’attendrait probablement une tribu de chroniqueurs.Il détestait les mouvements de foule, les cérémonials et toutes les manifestations publiques. Les seules pompes qu’il connut étaient funèbres. Il préférait le coin de terre où il s’était enfoui. Un lieu où le nombre d’habitants au kilomètre carré n’avait jamais dû dépasser le millier.Louis était croque mort. Désignation incongrue dans le nouvel espace où il évoluait depuis peu. Même si son statut de croque mort avait contribué à sa notoriété. Il n’était pas dupe. Sa vie était quelque peu bouleversée. Il était passé, non pas de la vie à trépas -c’était plutôt le contraire vu sa profession - de l’ambiance feutrée des trépassés à une vie plus mouvementée, au regard des articles qui figuraient dans la plupart des publications quotidiennes, bimensuelles et mensuelles de ces dernières semaines. read more Pascale Madeleine.over-blog.com/
Verdines "Route pourrie. Trous, bosses, terre. Livia était secouée comme de la crème dans une pompe à chantilly. Sur cette route endommagée, des policiers bien attentionnés l’avaient prévenue d’un village de Roms qu’elle devait traverser. Pourquoi la prévenaient-elle ?, se demandait Livia… Elle arriva dans un village qui ressemblait aux autres villages. Des sentiers de terre. Des gens curieux. Des enfants hilares. Des chiens, des poules, un ou deux cochons… Elle essaya les quelques mots roumains appris dans un lexique style méthode Assimil auprès d’un groupe d’enfants, pour demander sa route. Ils répétaient ses mots, en ridiculisant son accent. Cela l’amusait. Les mots devinrent un exubérant et tonitruant mélange d’onomatopées, de rires et de chants. Des femmes s’approchèrent, des hommes. Livia savait que les femmes sont extrêmement protégées dans les communautés Roms. Elle comprit que les hommes trouvaient extravagante cette femme qui voyageait seule. Tout d’abord, ils se méfiaient. Puis ils entamèrent ce qui ressemblait à une conversation de plusieurs langues mêlées. Quelques-uns parlaient français. Un peu. Elle apprit que certains étaient allés en France ou en Belgique. Étaient revenus. La conversation était décousue. Certains questionnaient, examinaient Livia, riant à l’envi. Ils étaient étonnés de la voir seule. Sans homme. Sans un frère pour la protéger. Ils étaient étonnés de tout, de son périple, de son combi qu’ils finirent par visiter, la curiosité l’emportant. — Comme les nomades de chez nous … Toi, tu emmènes ta maison. Toi, tu promènes… Tu fais quoi sur les routes, loin de chez toi ? Toute seule ? T’as pas peur ? Sans homme ?, s’enhardit l’un d’entre eux." readmore
Extrait de « Les Termites », ou la Corporation des Gueux. Roman Extrait n°2. Gilles
L’homme est accroupi au bas d’une porte cochère. C’est presque la nuit. Ses longs cheveux bruns collent aux vêtements sans couleur. Il soliloque. Il semble apostropher quelques passants çà et là. Ceux-ci ne s’immobilisent pas, continuant leur chemin. Ils ne prêtent pas attention. Pire, il semble qu’ils aient peur. L’homme dérange. Il scande des phrases dont le sens échappe ; créature sans âge, il s’écrie. Aux yeux détournés, il gueule sa colère. La bouche semi-ouverte pourtant, comme pour ne rien laisser entrer. Seul le liquide de la bouteille juchée à ses côtés y entre. Selon les passants. Il est accroupi et gratte le mur. À l’aide d’une lame de couteau cassé, il grave des petits dessins sur les portes des immeubles de la ville. À longueur de journée l’homme truffe les portes de ses dessins, qui semblent ne rien représenter au premier abord. Des gribouillis ou des témoignages extraterrestres, voire des figures préhistoriques. « Faut pas écrire là » lui disent les passants. Les occupants de l’immeuble se taisent, dévient le regard, gênés. Mais l’homme continue, comme si c’était une raison de vivre, peut-être la seule qui lui reste. Il se nomme Gilles. Mais qu’importe, personne ne l’appelle plus par son nom. Il n’a plus d’identité pour les autres. On ne sait rien de lui, mais l’on ne connaît jamais rien des clochards. read more
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Quotations
"Il faut cultiver son jardin" Voltaire Je cultive, je cultive... |
Prize
Livre sélectionné pour le livre du mois de mai 2014 "Petits accidents de la vie " de Pascale Madeleine |
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Mardi 6 décembre Coeur de pigeon. |